mercredi 25 novembre 2015

Mon fils, ma bataille...

Mon fils, tu as eu 1 an le mois dernier. Déjà un an que nous échangions notre premier regard dans cette salle d'accouchement. Déjà un an que je découvrais le véritable amour à travers un petit bout tout rose aux grands yeux noirs en amande.

Pendant un an nous avons attendu que tu t'installes sous mon coeur et quand enfin en février 2014 le test a été positif, je n'y croyais pas. Puis les examens et échographies se sont enchainés et à 3 mois de grossesse j'ai su que mon rêve se réalisait, j'allais avoir un fils avec l'homme de ma vie.
Après une grossesse pas toujours facile, arrêtée et alitée à 5 mois et demi puis hospitalisée sous médicaments pour stopper les contractions à 7 mois, tu as décidé de ne venir que le jour du terme, et encore tu as été forcé par un déclenchement. Un accouchement simple, assez rapide pour un moment de bonheur sans pareil. Aucun mot ne peut décrire ce que j'ai ressenti quand je t'ai vu pour la première fois, c'est la belle rencontre...le moment que l'on n'oublie jamais. Enfin rencontrer le petit être qui sera plus important que ma propre vie.

Les 3 premiers mois à tes côtés ont été rudes, tantôt je pleurais de joie, mais la plupart du temps de fatigue. Bébé koala tu ne me lâchais pas, toujours aux bras ou au sein, ou les deux en même temps. J'ai souffert, j'ai aimé, je me suis battue. Contre ma culpabilité, contre les remarques des gens, contre moi-même. Tu ne dormais pas la nuit, il m'est arrivé de me lever jusqu'à 10 fois. J'ai fondu comme neige au soleil, mes proches s'inquiétaient mais moi je m'étais fait une raison: être maman c'était tout donner.
Puis les caps des 3,6,9 et 12 mois ont amélioré notre quotidien. Tes sourires, puis tes fous rires, tes premiers mots, tes premiers pas, tes regards amoureux. Tu m'as sauvée. J'ai sorti la tête de l'eau. Je t'ai laissé pleurer une nuit, pendant 1h20. Mon coeur était en lambeaux, je pleurais moi aussi mais j'ai survécu, et toi aussi. Et voilà qu'enfin à presque 12 mois tu faisais tes nuits. Tes caprices de la journée se sont calmés, tu avais besoin de papa et maman, autant que ce que moi j'avais besoin de toi.


Mon coeur, ma merveille, mon bonheur, ma vie, mon Boubou, ce petit garçon exceptionnel, magnifique et incroyable, tu fais ma fierté chaque jour. Les larmes me montent à chacune de tes évolutions. Je suis mon coeur, mon instinct de maman, je n'écoute que moi et ton père, parfois je m'autorise à écouter ma mère, ou des amies bienveillantes. Je veux pratiquer l'éducation positive, te donner toutes tes chances. Je suis une sentimentale, je suis une maman qui fait au mieux, qui donne tout.

Je veux te voir vivre insouciemment, rire, pleurer, profiter de chaque instant, être fasciné et intéressé par tout. Je veux que tu respectes l'Autre, que tu n'en aies pas peur, que tu l'apprivoises.
Aimes, mon fils, aimes la vie, aimes tes proches.
Pendant ce temps-là je t'aimerais plus que tout et envers et contre tout.

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